C’est une grande première : des policiers armés s’installent dans nos collèges pour surveiller nos chères têtes blondes. Éventuellement peut-être pour pouvoir les mettre en garde à vue plus rapidement.
Il a raison, le petit Nicolas : il ne faut laisser aucun répit à la délinquance, l’attaquer avant même qu’elle se manifeste. C’est le prix à payer pour notre tranquillité.
Et les armes ?
Ben les armes, c’est pour que nos policiers se sentent rassurés.
Nos bambins peuvent être si violents !…
Et puis il faut aussi habituer nos enfants à la présence permanente des armes dans notre société.
Après, ils pourront être flics.
Comme de toute façon il n’y a plus d’avenir dans l’enseignement, ni dans la justice, ni dans la santé, ni dans les services publics, il ne reste plus guère, comme carrière envisageable, que flic, soldat, ou ministre.
–
Entendre 
Je ne comprends pas pourquoi on n’a pas encore décidé de construire les commissariats de police (il est vrai qu’on manque de crédits) directement dans les cours des lycées et collèges.
D’une part, ça éviterait les récréations, donc les bagarres, les vols, etc.
D’autre part, les policiers seraient sur place pour intervenir dans les classes pour rétablir l’ordre que les profs ou instits sont incapables d’établir (par faute, sans doute, de formation).
Enfin, les vocations, comme tu le remarques à juste titre, se déclencheraient tout naturellement vers ce beau métier vilipendé par des intellectuels germanopratins.
Commentaire par Dominique Hasselmann — mardi 28 septembre 2010 @ 16:40
Tout bien réfléchi, je me demande si la meilleure solution ne serait pas de mettre des gendarmes à la place des profs.
Ça fait d’une pierre trois coups : ordre rétabli, enseignement assuré même par temps de grève, et économie du salaire exorbitant des profs.
Commentaire par Jean-Luc — mardi 28 septembre 2010 @ 18:39